Modes alternatifs de règlement des différends

Maître BLANDIN, avocat à Rennes spécialiste en droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine, arbitre qualifiée par le CNB et médiatrice diplômée de l’Ifomene, vous accompagne dans tous les modes alternatifs de règlement des différends (médiation, conciliation, arbitrage) pour vous aider à trouver une solution amiable à votre litige puis à formaliser cet accord par écrit pour lui permettre d’être homologué et revêtu de la force exécutoire.

Avocat rennes médiation, conciliation, arbitrage

Médiation familiale

La médiation familiale permet de trouver ensemble une issue amiable à votre litige.

Votre avocat est là pour vous accompagner dans le cadre de ce processus pour vous aider à exprimer des demandes claires puis à formaliser votre accord qui devra être homologué, par exemple par une convention de co-parentalité.

A Rennes, toute demande de modification d’une décision judiciaire doit faire l’objet d’une tentative de médiation familiale préalable obligatoire dont il doit être justifié au moment de la saisine de la juridiction à peine d’irrecevabilité.

Dans cette perspective, il faut que vous preniez contact avec l’un ou l’autre des centres de médiation suivants :

Union Départementale des Associations Familiales d’Ille-et-Vilaine
Rue Maurice Le Lannou, ZAC Atalante-Champeaux, CS 14226, 35042 RENNES CEDEX
Tél. : 02.23.48.25.67 et 02 23 48 25 55 – Fax : 02 23 48 25 56 –
Mail : [email protected]
Site internet : http://udaf35.fr/mediation-familiale/

Espace Médiation
2,avenue d’Italie, 35200 RENNES
Tél : 02 99 38 40 28 – Mail : [email protected]
Site internet : http://www.espace-mediation.com/

Si le premier entretien d’information dans ces deux centres est gratuit pour les parties, une participation financière est demandée pour les séances de médiation familiale ultérieures. Ce montant est défini en fonction des revenus de chacun des membres du couple, allant de 2 € à 131 € par séance et par personne, selon le barème de la Caisse Nationale d’Allocation Familiale.

Vous pouvez également contacter :

Centre de Médiation de Rennes
6 rue Hoche, 35000 RENNES
Tel : 07.80.32.64.75 – Mail : [email protected]
Site internet : http://www.mediation35.fr/

Tarif : 60,00 € TTC / heure et par personne.

Vous êtes cependant dispensé de la tentative de médiation familiale si :

  • vous sollicitez, avec l’autre parent l’homologation d’une convention d’accord parental ;
  • des violences ont été commises par l’autre parent sur vous ou sur votre ou vos enfants ;
  • vous pouvez justifier le non-recours à la médiation familiale par un motif légitime qui sera apprécié souverainement par le juge (par exemple, éloignement géographique, parent détenu, maladie, etc.).

Droit collaboratif et procédure participative

Droit collaboratif et Procédure participative

Qu’est ce que la procédure participative ? Me Blandin vous invite à regarder cette vidéo de présentation réalisée par le Conseil National des Barreaux :

Conciliation

Conciliation

Arbitrage familial

L’arbitrage en droit patrimonial de la famille : une solution innovante pour obtenir une décision très rapide sur vos litiges.

La décision n°2016-002 portant modification des articles 6 et 19 du Règlement intérieur national(R.I.N.) prévoit dans son article 6.3.1 que« [l]’avocat peut recevoir des missions de justice. Il peut également être investi d’une mission de professionnel qualifié, d’arbitre, d’expert, de médiateur » et que« [l]orsqu’il est chargé d’une mission d’arbitrage, il doit en outre veiller au respect des règles particulières qui régissent la procédure arbitrale ; il doit notamment respecter les délais de procédure et le secret des délibérations, observer lui-même et faire observer le principe de la contradiction et de l’égalité à l’égard de toutes les parties à l’instance ».

Maître BLANDIN a été formée par le Conseil National des Barreaux pour exercer la fonction d’arbitre en matière familiale à Rennes, particulièrement en arbitrage du droit patrimonial de la famille.

Elle est membre du centre d’arbitrage des affaires familiales

Elle intervient également en qualité d’arbitre ad hoc lorsqu’elle est choisie directement par les parties pour trancher leur litige.   A ce titre elle adhère à la charte d’éthique de l’arbitrage du Conseil National des Barreaux.

En qualité d’avocat, elle bénéficie d’une assurance de responsabilité civile professionnelle couvrant l’activité d’arbitrage au même titre que l’exercice de la profession d’avocat. En tant qu’arbitre, elle a une parfaite neutralité à l’égard des deux parties qui sont généralement accompagnées de leurs avocats respectifs.

Les avantages de l’arbitrage

L’arbitrage familial est le seul mode règlement amiable des différends qui a un caractère juridictionnel. A l’inverse des autres modes sus évoqués, l’arbitrage permet de trancher votre différend si malgré vos efforts vous n’y parvenez pas vous-mêmes.

Au lieu de faire appel à la justice étatique dont les délais sont souvent de plusieurs années, vous choisissez un mode juridictionnel privé, rapide, et finalement moins onéreux que des années de procédure au cours desquelles vos avocats respectifs seront amenés à vous facturer des honoraires bien plus conséquents que lors d’un arbitrage rapide au cours duquel c’est vous qui décidez des règles procédurales et des délais applicables.

Vous choisissez, avec l’aide de vos avocats, votre juge pour sa neutralité, sa disponibilité et ses compétences dans la matière.

L’arbitre est généralement choisi pour sa spécialisation en droit patrimonial de la famille et sa parfaite maîtrise des règles légales dans cette matière. Il est également formé à l’arbitrage, qui est un processus spécifique à part entière, avec des règles procédurales particulières. La procédure d’arbitrage suppose que les parties rémunèrent l’arbitre elle-même. Elle est donc en apparence plus onéreuse qu’une procédure judiciaire classique.

En réalité, contrairement aux idées reçues, elle est souvent moins chère. Une décision sera rendue en quelques mois alors qu’une procédure judiciaire peut durer plusieurs années. Le coût de l’avocat en est réduit d’autant. Les parties maîtrisent la procédure, et peuvent donc choisir une forme accélérée ou simplifiée.

Surtout, sauf volonté contraire des parties, la sentence arbitrale n’est pas susceptible d’appel, ce qui donne la garantie d’éviter les coûts très conséquents liés à l’exercice de cette voie de recours.

En effet, si la Cour d’appel est saisie d’un litige pour lequel la décision de première instance n’a pas donné satisfaction à l’une ou l’autre des parties, chacun des justiciables doit acquitter le coût d’un timbre fiscal de 225 euros. Les frais et honoraires des avocats s’ajoutent à ceux déjà réglés en première instance et vont donc souvent doubler, voire tripler le coût global de la procédure.

Dans le cadre de la procédure d’arbitrage, les deux parties s’interdisent mutuellement l’exercice d’un appel, ce qui permet de garantir que la décision rendue sera définitive et que le litige sera donc rapidement clos au lieu de durer des années.

L’arbitrage est possible pour arbitrer les litiges concernant n’importe quel droit dont les parties ont la libre disposition. Ainsi, il est particulièrement adapté en droit patrimonial de la famille pour les sorties d’indivision entre concubins ou anciens partenaires de pacs, la liquidation du régime matrimonial, les successions pour lesquelles les héritiers ne parviennent pas à trouver d’accord… Tous ces litiges durent en moyenne 3 ans devant le Tribunal Judiciaire et les délais ne vont malheureusement pas s’améliorer dans les années à venir compte tenu des piètres moyens dont dispose la Justice en France.

L’arbitrage dans le cadre d’un divorce

Dans le cadre d’une procédure de divorce, les époux peuvent également confier à un arbitre le soin de trancher des questions patrimoniales pour lesquelles ils n’arrivent pas seuls à trouver un accord : prestation compensatoire, pension alimentaire pour les enfants…

L’arbitrage peut être prévu dès l’origine pour régler des litiges potentiels qui ne sont pas encore nés, dans un contrat de mariage, une convention de concubinage ou de pacs, une convention d’indivision, une donation-partage pour régler sa succession… Dans ce cas une clause compromissoire, qui désigne les modalités de choix de l’arbitre (arbitre ad hoc) ou le centre d’arbitrage (arbitrage institutionnel), est insérée dans l’acte. Cette clause peut préciser le lieu de l’arbitrage, la procédure applicable etc. C’est tout l’intérêt de bénéficier des conseils d’un spécialiste en droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine, qui anticipe ces questions et vous propose d’insérer ces clauses novatrices dans les contrats organisant la vie de la famille.

Lorsque les parties n’ont pas anticipé d’avoir recours à l’arbitrage, elles peuvent, une fois le litige né, convenir d’y avoir recours pour éviter les lenteurs et aléas d’une procédure judiciaire. Elles signent alors un compromis d’arbitrage qui désigne les arbitres et précise éventuellement la procédure applicable, la possibilité ou non d’un appel etc.

Les parties jouissent d’une très grande liberté contractuelle, ce qui permet d’adapter la procédure à la spécificité de chaque situation. Le coût de l’arbitrage est prévisible. Les frais de gestion des centres d’arbitrages sont connus et généralement proportionnés à l’enjeu du litige.

Combien coûte l’arbitrage familial ?

Les honoraires de Me BLANDIN, lorsqu’elle exerce les fonctions d’arbitre, sont les mêmes que lorsqu’elle intervient en qualité d’avocat d’une partie et sont basés sur le taux horaire du cabinet de 180 euros H.T.

En cas de demandes abusives ou visant à arbitrer la procédure à l’aide de manœuvre dilatoire le tribunal arbitral peut pénaliser la partie à l’origine de ces mesures. Les possibilités de retarder l’issue du litige sont moindres que devant une juridiction étatique.

Dans le cadre d’un arbitrage, les parties choisissent la procédure qui va s’appliquer. Elles peuvent ainsi limiter le nombre de pages, le nombre de jeux de conclusions, le nombre d’arbitres, la durée de l’audience etc., pour maîtriser le coût de l’arbitrage qui doit toujours veiller à s’adapter à l’enjeu du litige pour assurer sa viabilité économique.

L’arbitrage se pratique depuis de très nombreuses années en droit commercial mais il est encore très méconnu en droit patrimonial de la famille alors qu’il représente une opportunité de faire trancher les litiges de droit de la famille dans des délais raisonnables et pour un coût maîtrisé.

N’hésitez à contacter Maître Blandin, arbitre en droit patrimonial de la famille à Rennes, pour en savoir davantage.

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