Couples : comment bien se séparer ?

? Article paru dans le magazine 7 jours du 26 mars 2022

A l’heure où un couple sur deux ne perdure pas au-delà de 35 ans de vie commune, chacun espère, dans cette hypothèse, se séparer amiablement afin de :

  • Bénéficier de délais réduits, dans le contexte d’une justice sinistrée par un manque criant de moyens.
  • Minimiser les conséquences financières de la rupture, grâce à des optimisations fiscales et sociales sereinement anticipées.
  • Garantir une organisation sur mesure pour les enfants, en fonction de leurs besoins et des contraintes- notamment professionnelles – des parents.
  • Coconstruire les modalités de la rupture plutôt que de se les voir imposer par une décision judiciaire, réduire ainsi les risques de conflits ultérieurs.
  • Préserver ses enfants du conflit, de la procédure (audition devant le Juge), des incertitudes sur leurs modalités de garde.
  • Faciliter le deuil de la rupture et la construction de nouveaux projets.

Les évolutions législatives œuvrent pour cet apaisement, dans l’intérêt des adultes mais surtout des enfants qui sont les premières victimes des ruptures conflictuelles.

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intervention radio Marie Blandin

On parle divorce avec vous !

Maitre Blandin, avocate spécialiste en Droit de la Famille au micro d’Hit West dans l’émission « Sur place ou à emporter » du 2 juin 2021.

Sur Hit West, Marie Blandin répond à vos questions sur le divorce. Combien coûte un divorce ? Comment partager un patrimoine commun ? Comment est calculée la pension de réversion suite à un divorce ? Peut-on réévaluer la pension alimentaire ?

Ecouter le replay de l’émission ci-dessous :

divorce consentement mutuel

Divorce : est-il urgent d’attendre pour divorcer ?

La réforme du divorce entre en vigueur en janvier 2021 et avec elle la modification du délai pour obtenir le prononcé du divorce sur le fondement de l’altération définitive du lien conjugal. Alors, doit-on attendre 2021 pour divorcer ?

Jusqu’à présent, et cela perdure pour toutes les requêtes en divorce déposées avant le 31 décembre 2020, la loi exige un délai de séparation effective de 2 années pour pouvoir délivrer à son conjoint une assignation en divorce sur le fondement de l’altération définitive du lien conjugal.

Si ces deux années ne sont pas écoulées à la date à laquelle vous délivrez votre assignation, vous ne pouvez pas obtenir le divorce sur ce fondement même si ce délai est postérieurement acquis en cours de procédure. La sanction est donc sévère.

Avec la réforme, ce délai est considérablement minoré puisque non seulement la loi n’exige plus qu’une année de séparation mais surtout, le mode de calcul de ce délai change puisqu’il est décompté « à rebours », à partir du jugement. Concrètement, même si ce délai n’est pas acquis à la date à laquelle vous délivrez votre assignation en divorce, vous pouvez tout de même l’invoquer dès lors qu’une année de séparation s’est effectivement écoulée à la date à laquelle le juge rend son jugement.

Rappelons qu’en tout état de cause, sans qu’aucun délai ne soit exigé, l’altération définitive du lien conjugal est également acquise lorsque le divorce est sollicité sur ce fondement en défense à une demande en divorce pour faute.

Si l’on ajoute à la réforme du divorce la diminution du droit de partage qui est réduit de 0,70% au 1er janvier 2021, on a tôt fait d’en déduire qu’il est peut-être urgent d’attendre la nouvelle année pour divorcer.

intervention radio Marie Blandin

Hausse des demandes de divorce – Maître Blandin en…

Le mardi 6 octobre 2020, Maître Blandin était invitée de l’émission « Sur place ou à emporter » sur la radio HitWest.

La thématique abordée était la hausse des demande de divorce depuis le confinement.

Retrouvez le podcast de l’émission en suivant le lien ci-dessous :

Merci à Julie et Fabien de Hit West pour leur accueil chaleureux.

avocat divorce

L’ouverture du divorce « accepté » aux majeurs protégés

Article juridique – Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine Par Me Marie BLANDIN

Depuis le 25 mars 2019, la possibilité de consentir au principe de la rupture du mariage sans considération des faits à l’origine de celle-ci est étendue aux majeurs protégés.

Rappelons que cette acceptation ne peut être formalisée, qu’il s’agisse d’un procès-verbal régularisé devant le Juge aux Affaires Familiales ou d’une déclaration signée après l’audience de tentative de conciliation, qu’avec l’assistance d’un avocat.

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